lundi 23 mars 2015

En remontant le fleuve

La pensée juive n'est pas le sionisme.

Le lendemain matin, rabbi Akiba arriva chez le philosophe, mais c'est son épouse qui l'accueillit. Il lui demanda où était son mari et elle lui répondit qu'aujourd'hui, c'était avec elle qu'il allait devoir débattre. Cette femme, fort belle, avait misé tous ses atouts. Elle espérait ainsi faire tomber rabbi Akiba dans le piège d'un désir mal géré, mais rabbi Akiba ne s'enfuit pas et ne tomba pas dans le piège. Il s'assit face à elle et se mit à pleurer. C'était bien entendu la première fois qu'elle voyait une telle réaction dans une situation pareille. Interloquée, elle lui demanda: "Mais pourquoi pleurez-vous?" Rabbi Akiba répondit: "Je pleure devant une beauté si mal utilisée."

histoire colportée aux oreilles de Warsenator par Blasphematora.

commentaires :
L’histoire ne dit pas pourquoi la beauté de la femme du philosophe est mal utilisée.
Enfin, si, puisque le rabbin échappe au piège de la séduction qu’elle lui tend. Mais il m'est permis d'espérer que peut-être que par ailleurs, le philosophe, tapi dans la pièce voisine avec sa caméra casher, aime sa femme d’un amour sincère et réciproque ?
voilà pour mon droit au rêve d’un happy end.
Question subsidiaire : « à quoi sert la Beauté ? »

Torah ! Torah ! Torah !
ou T'auras pas, c'est pas la question.

rue de la Juiverie, Nantes, 
Google Street View.


En remontant le fleuve est une chanson d'Hubert-Félix, qui a un gros kiki.

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