vendredi 13 novembre 2015

Anhédonisme, le retour

Je relis ça, parce que c’était pas mal.

http://johnwarsen.blogspot.fr/2008/08/les-mots-vols.html

Depuis, mon fils a heureusement fait mentir mes prophéties auto-réalisatrices : au sortir du collège, l'envoyer au lycée aurait été pire que de l'envoyer au front en 1914. Après un BEP Sanitaire et Social, il a pu rattraper une passerelle vers un bac éponyme (la passerelle a été depuis retirée par l'Education Nationale), et malgré le handicap de la dyslexie, s'est engagée dans des études longues. Il est actuellement en Master 1 de psychologie et ses centres d'intérêt professionnel se portent vers l'addictologie et la gérontologie. L'été, il fait aide-soignant dans des mouroirs à Alzheimer au lieu d'aller fumer des pétards sur la plage de Pornic avec ses condisciples.
Il nous quitte samedi, on lui paye une piaule pour l’aider à s’autonomiser, sinon on va l’avoir à la maison jusqu’à 40 ans.
On serait pas contre, mais ça ne va pas l’aider quand on ne sera plus là. La mère le prend bien, et le père s'en remettra.

Je reste scotché par la pertinence à travers les âges successifs de ma vie du texte cité par Dick dans Substance Mort, mais mon traitement actuel m'aide à voir au travers de ma croyance qu'au fond, je ne me sortirai jamais de ce fonds de commerce que j'affectionne pour les addictions malheureuses et les mauvaises affaires psychologiques.


http://johnwarsen.blogspot.fr/2008/12/thophobie-et-matrialisme-affectif.html

Assurément, je progresse dans mon intention de quitter les rivages stériles et nauséabonds de la théophobie, plus par la grâce des rencontres de hasard-qui-n'existe-pas et par mon récent retour aux A.A. pour y accompagner une amie en souffrance que par volonté propre, quant à l'amour, comment te dire ça, je pense qu'il se manifestera quand les conditions de son émergence seront actualisées.

http://johnwarsen.blogspot.fr/2009/05/gloutonnerie-apocalyptique.html

Dans ce domaine, je connais des hauts et des bas, mais ça fait le sel de la vie. 
J'ai renoué avec Flo, qui porte désormais un autre nom et mène une autre vie, et ça ne vous regarde pas (jusqu'à ce que je déballe dans un moment de pure folie notre correspondance privée ici, mwa ha ha). Il me semble aujourd'hui mieux comprendre ce dont elle parle, et elle m'a encore été cette année un précieux secours dans certaines circonstances difficiles, ce dont je ne pourrais à nouveau trop la remercier.




Un paparazzi vraiment malin quoiqu'indélicat 
a réussi à nous surprendre en fâcheuse posture.
C'est embarrassant.
Je préfère pousser la photo moi-même 
avant qu'il la punaise sur mon wall Facebook.

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