mercredi 4 novembre 2015

BLASPHEMATOR® essaye de piquer toutes les couvertures (4)


On croit parfois innover, on n'est trop souvent que suiveur.

Normal : n'oublions pas que, comme le disait Jacques Dartan, notre intelligence ne saurait être nôtre : elle appartient à notre espèce. 
L'illusion du contraire nous est engendrée par sa spécificité, la nature nous ayant dotés d'une intelligence autonome. 
L'esprit souffle donc sur qui il veut, à condition toutefois d'avoir mis un bon ciré.

Ainsi, quel est le vrai Warsen ? Lequel a plus de consistance que l'autre ?
Celui qui voulait mettre fin à ses jours en septembre dernier, ou celui qui recommence à se la péter sur ses blogs, au mépris des sémaphores ?

Aucun des deux, puisque, comme le rapporte une amie, dans les deux cas de figure, « si tu mets la tasse au-dessus de la cafetière, c’est forcé que ça te tombe sur les pieds ».

On s'était bien marrés avec un ami aujourd'hui disparu à imaginer la genèse de Blasphémator après les évènements de Charlie (qui n'est plus ce qu'il était, faut bien reconnaitre que quand les 9/10èmes de la rédaction sont massacrés, ça fait un trou persistant dans la ligne éditoriale, nonobstant les bonnes volontés).


Et v'la-t-y-pas que je découvre Vindicator, autrement plus rigolo et moins prétentieux ?



Voici assurément de quoi me ramener à la maison et sur mon banc de méditation de pleine conscience.
On ne rit pas, dans le fond.



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