lundi 16 novembre 2015

La santé par les plantes

Je dois vous avouer quelque chose, les copains.
Je ne cherche pas particulièrement à jouer les Cassandre, planqué derrière mon écran d’ordinateur, talonné par la peur d’affronter le Réel qui tire à balles éponymes; face aux épanchements probables de la clique judaïco-médiatique des prochaines semaines, depuis ma modeste cyber-échoppe, ça serait un peu fastoche de dénoncer la paille dans l’oeil du voisin en faisant fi de la poutre que j'ai sans doute dans le slip, je ne sais pas, je n'ai pas encore osé regarder.
Si je reprends le costume de Blasphémator®, c’est sans doute pour faire diversion, face à des problèmes personnels qui me poussent à surinvestir dans le virtuel au lieu de les affronter une bonne fois pour toutes, si tant est que ce soit possible.

Exemple de problèmes que j'ai du mal avec :

Je dois confesser sans fausse pudeur que Rémy, l’amant de ma femme (Blasphémator® l’a bien cherché, que sa femme prenne un amant, à force d’être devant son ordi) lui a offert cette carotte de 1135 grammes, sans doute en gage symbolique de son affection pour elle.

Blasphémator® n’y voit nulle malice freudienne, mais enfin, une carotte de plus d'un kilo, Blasphémator® irait bien l'enfoncer dans le derrière des djihadistes, de Bachar, d’Erdogan ou de Kim Jong Il, pour joindre l’utile à l’agréable.
C’est pas les candidats au carottage en douceur et profondeur qui manquent.
Mais on ne joue pas avec la nourriture entre gens civilisés, et puis de toutes façons parmi ceux que je viens de citer, ceux qui ne sont pas morts sont planqués chez eux.
Encore raté, donc.
Tant de lucidité impuissante va-t-elle me contraindre à retourner une fois de plus ma violence contre moi-même, en digne héritier d'une encombrante tradition familiale pleine de secrets d'alcôve à ne pas exhiber en place publique, à moins d'être sérieusement dérangé ?
C'est ce que nous saurons sans doute en regardant les prochains épisodes.
Par ailleurs, un ami journaliste sportif m'écrit aujourd'hui, alerté par la violence de mon pamphlet anti- Nouvelle pornographie :

"Les réseaux sociaux ressemblent à de la pornographie où tout le monde s'encule…"

Il ignore sans doute qu’en matière d’auto-enculage sur les réseaux sociaux (limités à moi-même et à mon GROS organe de presse), je ne crains personne.

Esprit de l’Univers, épargne-moi l'ivresse de la défaite !



A part ça, comme le rappelle Martin,
mobilisez-vous !



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