samedi 3 janvier 2015

Le Vice dans tous ses états

Reportage d'un branleur qui a pris de l'ayahuesca
Un autre a pris du peyotl
Un troisième teste toutes les drogues
Franchement, y'a plus de jeunesse.

En prime, leur chaine de news qui troue bien le cul, y'a pas d'autre mot
et un article du Monde qui détaille leur stratégie média.

Bonne année à tous les addicts de K. Dick !

vendredi 2 janvier 2015

En 2015, débranchez !

C’est le nouveau mal moderne : tablettes, smartphones et autres ordinateurs connectés à Internet sont en train de nous rendre fous. Pour reprendre pied, il nous faut nous déconnecter. Mais peut-on réellement parler d’addiction à Internet ? s’interroge The New Yorker. Et comment protéger les enfants de cette dépendance ? Les parents de la Silicon Valley, eux, ont tranché : le moins de temps possible devant les écrans et le plus de livres à disposition.


http://www.courrierinternational.com/article/2015/01/01/les-enfants-de-la-silicon-valley-pionniers-malgre-eux

http://www.courrierinternational.com/article/2015/01/02/j-ai-vecu-toute-une-annee-hors-ligne


En 2015, je décroche.
Et puis je deviens reine d'Angleterre, aussi.

mercredi 31 décembre 2014

Tout ce que nous regardons nous envahit (malheureusement)

A l'occasion de la sortie d'un épisode de la remarquable série anglaise Black Mirror Spécial Noël, je trouve un bon article sur l'acrasie, cousine éloignée de l'anhédonisme.
"L'akrasia (étymologiquement du grec kratos, le pouvoir, et a-, préfixe privatif) est un concept philosophique d'abord rencontré chez Platon, qui désigne communément une faiblesse de la volonté. Par exemple, vous dépassez en voiture un accident (les secours sont sur place) et ne pouvez vous empêcher de regarder, voire de chercher un cadavre ou l'image la plus impressionnante de ce qui vient de se passer, tout en sachant que vous pourrez peut-être ne pas supporter cette image ou qu'elle vous choquera. Platon, dans la République (Livre IV, 440a), prend l'exemple de Léontios quand il explique la tripartition de l'âme et en particulier le rôle des humeurs (tymos en grec) qui prennent l'ascendant sur l'esprit. Léontios, qui rentre de Persée, veut réfréner son envie de regarder des cadavres de personnes qu'un bourreau vient d'exécuter, car il juge que c'est mal de céder à ce penchant morbide. Il ne peut cependant pas s'en empêcher et finit par céder en disant, s'adressant à ses yeux « Emplissez-vous de ce beau spectacle !». L'akrasia réside exactement dans ce paradoxe. Le concept apparaît donc, chez Platon, d'abord dans le cadre d'une éthique qui tente de répondre à la question : dans son action, l'homme ne peut-il vouloir que le bien, ou peut-il vouloir le mal ?"
C'est une question dont on ne peut nier la légitimité.
M'enfin, chacun fait ses choix.


Rien à voir :
Comme cette photo le prouve, j'ai eu 25 ans le jour de Noël.
C'est la fête !

samedi 5 juillet 2014

Maquereaux


Je ne connais pas d’idée plus anxiogène que celle que je viens de lire sur un blog spiritualiste : un lama prétend qu'après la mort, nous sommes dans un monde de conséquences, non de causes, et que c'est pour cette raison que plus rien ne peut être corrigé.
L’idée qu’une conscience perdure post mortem pour constater les dégâts (?) sans pouvoir réagir en actes m’affligerait au plus haut point si je n’avais déjà parfois l’impression de vivre ante mortem cet état « où plus rien ne peut être changé » dans un monde de conséquences où les causes ne sont plus accessibles.
A nouveau rongé par différents cancers virtuels, je préfère me retirer de la vie bloguitique, à l'instar de Jospin en 2002, et j'ose espérer qu'on ne me verra plus trop par ici, car la contemplation morbide de mon nombril épilé pour un été de folie au camping des flots bleus me procure d'importantes crampes menstruelles.
Ca ne m'a pas empêché de ressurgir précédemment par un quelconque tunnel à droopys, mais là, le comité de lecture a jugé bon de m'avertir que j'avais vraiment perdu le feeling du bloggueur, et qu'il valait mieux pêcher des maquereaux au large des Sables d'Olonne, que c'était plus constructif, sauf pour les maquereaux.


mardi 1 juillet 2014

Interactif

Suite aux menaces proférées ici m'aime, j'ai essayé de lire le roman "Le Prestige" de Christopher Priest sur mon Ipad.
Au départ, c'est une histoire de doubles, et d'identité.

Heureusement que j'avais vu le film, d'ailleurs inutilement tortueux et alambiqué !
Sur le livre, je rejoins l'avis de Nébal, qui n'est pas la moitié d'un con, Nébal dont je serais le double caché,  spectral (s'il acceptait les quelques kilos que j'ai à perdre avant l'été) et fantasmé, comme dans le roman, d'ailleurs si je lisais des livres à la même vitesse que lui je n'aurais plus de problèmes d'engorgement de fichiers téléchargés et non regardés, bien que j'aie récemment empilé 10 romans de Christopher Priest dans mon soutif numérique avant de me rendre compte que c'était le même délire que quand je stockais des films tombés du net, il y a à peine plus d'un quart d'heure.
Collectionnite et cancer de la dictature de la nouveauté.
Comme certains procédés littéraires utilisés par Christopher Priest contraignent l'astucieux mais grugé par avance lecteur à de fréquents retour en arrière pour comprendre comment il s'est fait enfumer par le narrateur, le support papier est indéniablement supérieurement interactif au livre électronique, qui contraint à reculer de 200 pages une par une comme s'il s'agissait de frotter l'écran tactile jusqu'à ce qu'il fume, prenne feu et nous renvoie à l'âge de pierre des livres en vrai bois d'arbre.
Le roman de Priest est brillant, mais le support me disconvient, et en plus on ne peut évidemment lire en plein soleil, l'été c'est un peu dommage.
Ca rejoint la vieille ( plus de 3 ans...) pub brésilienne qui tournait en dérision la technologie en démontrant la supériorité du livre.



Et sans vouloir tomber dans la pensée magico-religieuse, je pense que je l'aurais mieux mémorisé si je l'avais lu sur papier.
De nombreuses études attestent des problèmes en voie d'apparition de fragmenta la lecture numérique tion attention.
http://johnwarsen.blogspot.fr/2009/07/internet-rend-il-bete.html
http://alaingiffard.blogs.com/